DHARMATA
Ecole de Yoga & d'Ayurveda
Dharmata info – mai-juin 2022
L'importance du satsang en jnana yoga
« Le Satsang ou la compagnie des sages enlève les ténèbres et les impuretés du cœur, conduit sur le chemin divin et fait briller la lumière dans son cœur. » Swami Sivananda
Tout ce que nous sommes maintenant est le résultat de nos actes et de nos pensées passées, et tout ce que nous serons demain sera le résultat de nos pensées et actions présentes. C’est ainsi que se joue la loi de causes et d’effets ou karma, qui n’est autre que la manifestation de nos destinées pas après pas.
Aussi, les rencontres que nous faisons ne sont pas le fruit du hasard, mais bel et bien le fruit de notre Karma et façonne notre Svadharma, ou chemin de vie individuel. De la même manière, lorsque nous rencontrons une voie spirituelle et un enseignant, c’est encore la loi de causes et d’effets à l’œuvre.
La plupart des chercheurs spirituels débutants s’intéressent tout d’abord à des lectures, ce qui est parfait pour découvrir, comprendre et apprendre, mais après quelques années cela ne suffit plus pour nourrir notre soif et répondre à nos questions. Egalement, écouter des enseignements divers sur internet est parfait pour un débutant, mais nous constatons rapidement que la compréhension intellectuelle ne conduit pas à l’épanouissement spirituel. La raison en est simple : Pour allumer une bougie, il faut une bougie allumée.
Dit autrement : Pour éveiller l’Âme, l’impulsion doit venir d’une Âme éveillée.
Pour cette raison, le Satsang est un aspect important de la pratique sur le chemin spirituel
Satsang est traduit généralement par « compagnie des sages » mais je préfère le traduire par « Être dans la Vérité ensemble ». En effet, « Sat » signifie la Vérité et « Sang » est une racine qui indique se réunir ou être ensemble.
Le Satsang, c’est comme prendre un bain tous ensemble, dans la Divine Présence.
Tous ceux qui sont réunis autour d’un feu de camp reçoivent la chaleur et la lumière du feu. De même, le Satsang est essentiel pour éclairer et encourager le chercheur dans sa quête spirituelle
Satsang du 9 avril au mas Regord, en Aveyron et Nice en visio (Enseignement partagé par Swami Dharmapriyananda, d’après la prise de note de Tarajyoti)
Swami: « Dans les premiers versets de la Kena (questionnement) Upanishad (texte se sagesse millénaire de l’Inde), nous avons un merveilleux échantillon de ce qu’est le Satsang.
L’aspirant spirituel demande au Maitre :
‘Par quelle lumière, par quel pouvoir mon mental pense ? »
Par quelle lumière, par quel pouvoir, mes paroles sont elles prononcées ?
Qu’elle est cet être lumineux qui attelle l’œil et l’oreille aux objets qu’ils captent ?
Par quelle lumière le souffle vital se meut ?
Qu’est ce qui illumine les sens, le mental, l’énergie vitale?’
Les Upanishads ont toujours encouragé les questionnements, c’est l’aspect le plus élevé du Yoga ‘Jnana Yoga’ le Yoga de la Connaissance de Soi : Quoi ? Qu’est ce ? Qui ? Comment ? Pourquoi ? Qu’est ce qui amène certaines personnes à se poser ce genre de question ?
Tarajyoti : « C’est la quête de sens »
Swami : « Oui, quel est le sens de cette vie, qui suis-je ? »
Michèle : « Ce sont des questions primordiales. »
Swami : Ce sont les questions les plus profondes qu’un humain puisse se poser, pourtant la majorité des gens ne se les posent jamais, aussi surprenant que cela puisse paraitre. »
Mathilde : « Mais est ce que des philosophes comme Sartre ne ce sont pas posés ces questions ? »
Swami : « Oui, probablement, mais beaucoup se sont contentés de réponses intellectuelles. Il est nécessaire de lâcher l’intellect pour recevoir la réponse subtile. Pour certaines personnes, ces questions arrivent très tôt dans l’existence et n’ont de cesse jusqu’à ce qu’ils découvrent la Vérité. Ils deviennent des chercheurs spirituels et en général rencontrent une Voie et un Maitre.
Pour d’autres, ces questions arrivent lorsqu’ils ont fait le tour des plaisirs fugaces que nous donne le monde…Ils sentent que le bonheur n’est pas là où ils le cherchent…Ils ont souvent ‘réussi’ dans la vie, ont un bon boulot, suffisamment d’argent, de confort, fondé une famille… mais quelque chose manque et ils sentent que ce quelque chose ne peut être atteint par le monde extérieur… C’est alors qu’ils commencent à se tourner vers l’intérieur, avec la méditation, l’étude de soi, le Yoga...
La Kena Upanishad demande ‘Qui’ Qui est là ? Derrière toutes les fonctions humaines ?
Derrière la personne ? Qui est le Maitre d’œuvre ? Qui est là en amont des sens, du mental, de l’intellect, de l’attention ? Qui est ce ‘Je’ ‘Sujet’ ? Qui suis-je ?
Ces moments d’enquête sur soi-même sont vraiment les plus précieux de la vie humaine, car c’est ici que commence la quête de la Vérité, celle qui nous conduit de l’illusion à la Vérité, de l’obscurité à la lumière, de la mort à l’immortalité. »
Coline : « C’est aussi dans les moments douloureux de la vie que l’on peut se poser ces questions. Cela a été mon cas, par ex. après la mort d’un proche : Qu’est-ce qu’on fait là ? Où est parti l’autre ? »
Swami : « C’est la souffrance qui t’a mis en chemin, c’est intéressant parce que la souffrance, le deuil, nous déconnecte souvent de notre petit ‘moi’. L’ego se craquelle et disparait dans la souffrance lorsque celle-ci est acceptée. Parfois cette brèche est l’occasion d’une ouverture à la recherche intérieure. Tant que l’ego pense avoir le contrôle sur la vie, résiste, ces questions ne se posent pas. Un abandon est nécessaire, comme quand on est amoureux, l’ego disparait, il n’y a personne, il n’y a que l’amour. »
Coline : « Je ne comprends pas quand tu dis qu’il n’y a personne, dans l’amour il y a l’autre personne»
Swami : « Quand on est amoureux, on ne pense plus à soi, on s’oublie soi-même, il n’y a plus que l’autre, il n’y a que l’amour, on aime le monde entier. L’oublie de soi entraine une ouverture du cœur, de l’Âme.»
Coline : « Quand on est enfant, on vit dans cet état. On vit dans le tout. »
Swami : « Oui, pour le petit enfant, l’ego n’est pas encore construit. C’est pour cette raison que l’enfant vit dans l’unité, ouvert à la vie comme elle vient. »
Marie-Claude : « C’est le mental qui bloque ? »
Swami : « Le mental réduit le champ de perception et nous cristallise dans l’ego, qu’il entretient. Le mental fonctionne en tant que désirs et aversions, il nous fait croire que nous sommes séparés du monde. Cette croyance entraine un sentiment d’incomplétude et de manque, générant une quête sans fin de plaisirs, de frustrations et de peurs. »
Swami : « La Kena Upanishad continue avec la réponse du Maitre :
‘Il est La parole de la parole, La pensée de la pensée, L’oreille de l’oreille, Le regard du regard. Le souffle du souffle.
Cela qui n’est pas exprimable par la parole, mais par quoi la parole peut être exprimée.
Cela qui n’est pas pensable par la pensée, mais par quoi la pensée peut être élaborée.
Cela qui n’est pas visible par l’œil, mais par quoi l’œil peut voir.
Cela qui n’est pas audible par l’oreille, mais par quoi l’oreille peut entendre.
Cela qui n’est pas respiré, mais par quoi le Souffle respire.
Cela Seul, connait le comme Brahman, et non ce que les sens et le mental vénèrent.’
Mathilde : « C’est abstrait et un peu compliqué à comprendre ! »
Swamiji : « Il ne faut pas chercher à comprendre intellectuellement, mais percevoir subtilement...
Le Disciple cherche à connaitre le mystère, le secret, derrière les sens, derrière la pensée, derrière l’énergie vitale… Quand le Maitre répond : c’est l’œil de l’œil, l’oreille de l’oreille, le pensée de la pensée…on perçoit immédiatement que ce dont il parle est quelque chose de différent de l’œil, de l’oreille, du mental… Cela n’a rien à voir avec la vue, ou l’ouïe, ou le cerveau. Cela n’est pas produit par le corps, ni le mental. Le fait que ce soit l’œil de l’œil, l’oreille de l’oreille, implique que ce soit l’essence des sens, du corps et du mental.
Les sens, le mental, l’intellect, l’énergie sont illuminés par quoi ?
La Kena Upanishad continue avec une nouvelle question du disciple qui demande :
‘Comment Connaitre Cela ?
Le Maitre répond : ‘ Cela ne peut être connu, cela ne peut être inconnu.’
Mathilde : « C’est un Koan Zen !
Swami : « Ca y ressemble ! Voyons ensemble ce que cela signifie : Cela ne peut être connu, car, nous l’avons vu précédemment, Cela n’est pas un objet perceptible, Cela est en amont de tous les objets de perceptions et permet la perception.
Michèle : « Cela ne peut être inconnu, parce que C’est là ! »
Swami: « Oui c’est ça ! Rien n’est plus proche de nous-mêmes que nous-mêmes, notre JE, Sujet Conscient, inchangé depuis notre naissance. Si nous essayons de trouver JE, nous ne trouvons que la Vacuité, pourtant nous savons que nous Existons.
Lorsque nous disons JE d’ordinaire, nous désignons la personne corps/mental… et nous associons à JE toutes sortes de qualificatifs aux quels nous nous identifions : ‘Je suis untel/ unetelle je suis un homme/une femme, grand/petit, beau/laid, mince/gros, jeune/vieux, riche/ pauvre, en bonne santé/malade’…etc… et on oublie totalement le JE originel, Sujet fondamental, à la source de toutes perceptions, pensées, émotions, sentiments, actions.
Le corps change, ce n’est pas le même depuis notre naissance, notre enfance, adolescence, âge adulte, âge mur, vieillesse et mort…n’est ce pas ? Nous n’avons pas les mêmes pensées, les mêmes désirs, les mêmes émotions que lorsque nous avions 15 ans. Les pensées, les émotions, les sensations, les désirs les aversions, même l’intellect, tout ce qui fait la personne est impermanent, rien n’est stable... Il est évident qu’en nous identifiant à cette petite personne, nous sentions le sol se dérober sous nos pieds à chaque instant…
La personne change sans cesse et pourtant on a l’impression de ne pas changer, pourquoi ? Parce que JE Sujet/Conscient est immuable et nous en avons l’intuition. Il est le même, quelque soit notre âge, le lieu où nous trouvons, les situations que nous traversons, quelques soient les épreuves. Il est l’Être en Soi, la paisible Conscience qui éclaire toute notre vie, elle est immortelle. Mathilde : « Est-ce que c’est ‘Cela’ qui est désigné par ‘Tat Vam Asi’ dont parlait Arnaud Desjardins ? Swamji : « Oui, ‘Tat Vam Asi’ ‘Tu Es Cela’…Cela avec un grand ‘C’, Cela qui ne peut être connu et ne peut être inconnu. »
Mathilde : « En fait, il faudrait avoir atteint l’éveil pour parvenir à ce stade là ! »
Swamiji : « Durant la méditation, vous en avez des aperçus, la saveur de Cela, qui est sans forme, sans âge, sans taille, sans poids, sans désir et donc complet en Lui-même.’
Magali : Hormis les moments de méditation, comment réaliser que nous sommes Cela ?
Quel est la méthode ?
Swamiji : Le Jnana Yoga recommande l’enquête intérieure (Self-inquiry). Il s’agit dans la journée d’observer ce à quoi nous nous identifions sans cesse, le corps, les sensations, les pensées, les émotions, l’acteur… et nous interroger :
-Suis-je le corps ? Non le corps est perçu tel un objet, par JE, le Sujet Conscient.
-Suis-je les pensées ? Les émotions ? Non, les pensées et émotions sont perçues tels des objets, par JE, Sujet Conscient.
-Suis-je l’intellect, l’intelligence ? Non, ils sont perçus tels des objets, par JE, Sujet Conscient.
Nous venons de définir tout ce que nous appelons une ‘personne’ corps, sens, mental, intelligence…
Suis-je cette personne ? Non la personne est perçue, tel un objet par JE, Sujet Conscient. Tout ce qui peut être perçu est objet de perception et non Sujet, Cela qui perçoit est le Sujet.
Nous savons que tout ce qui est perçu (objet) change sans arrêt, a un début et une fin (sensation, son, odeur, saveur, image, émotions, pensées, ce que nous appelons une personne)…Le Sujet/Conscient change t’il ? A-t-il un début et une fin ?
Vient alors la question majeure : Qu’est-ce que C’est ? Qui suis-Je ?
Nous ne devons pas répondre intellectuellement, ni répéter ce que nous avons lu ou appris, mais goûter la réponse subtile.
Réaliser le Sujet comme notre vraie nature, notre vrai JE, demande de lâcher prise, d’abandonner nos croyances à propos de nous-mêmes, il s’agit de mourir à soi-même, à la personne, afin de renaitre à la vie éternelle. C’est l’enseignement que Jésus donne à Nicodème : ‘Nul ne peut voir le Royaume Divin, s’il ne meurt pas à lui-même et ne nait de nouveau.
C’est l’essentiel de l’enseignement de toutes les traditions spirituelles. C’est l’enseignement de Jésus qui a montré le passage (la Pâques) par la Crucifixion de l’ego afin de ressusciter à la vie éternelle. Non pas dans un corps physique mais dans l’être qui est Vacuité et Eternité.
Dimanche prochain, nous fêterons la Pâques, qui signifie ‘passage sur l’autre rive de soi-même’, du petit moi limité et mortel au Soi infini immortel. Il y a une belle image de la Pâques, lorsque Moïse et le peuple hébreux fuient l’Egypte où ils étaient tenus en esclavage, ils sont poursuivis par Pharaon et son armée… Moise et les siens arrivent devant la mer rouge, il semble qu’ils ne peuvent aller plus loin et Pharaon et ses soldats sont derrière eux mais ils ont confiance en Moïse qui est guidé par la grâce de Dieu, ils lâchent prise, ils abandonnent toute volonté personnelle, toutes leurs croyances, tout ce qu’ils croient savoir et se laisse guider et alors que Moise lève son Bâton…la mer s’ouvre et leur fraie un passage, Pessah, la Pâques, et ils passent sur l’autre rive.
Om Tat Sat !
Swami Dharmapriyananda Saraswati
Zoom sur les événements à venir
Matinée Yoga Satyananda, le dimanche 8 mai, de 9h à 11h30, au parc Chambrun, à Nice ; Association Ayur-Yoga-Nice.
Réservation : 06 16 37 74 33 : aldo.melal@free.fr
Matinée Yoga Satyananda, le samedi 21 mai, de 9h à 12h, salle des fêtes de Lagarde, en Aveyron ; Association Yoga-Tarapie.
Réservation : 06 84 01 50 44 : yogatarapie@gmail.com
Méditation/Satsang avec Swami Dharmapriyananda
le samedi 11 juin, à partir de 14h30, au mas Regord, La Selve en Aveyron Réservation : 06 84 01 50 44 yogatarapie@gmail.com
Yoga Toumo (du froid), tous les samedis matin de 10h à 11h30
Plage de granouillac - Villefranche de Panat en Aveyron
1 cours : 10e ; 5 cours : 40e ; Renseignements : 06 65 23 95 69
Retraite Yogique du 5 au 12 juillet, en Ardèche
Faire une retraite, c’est se retirer momentanément de nos préoccupations habituelles et de l’agitation du monde, afin de retrouver l’essence de notre existence. C’est se laisser guider, tout au long de la journée, par un parfait équilibre entre les temps de méditation, de Hatha Yoga, de Seva (activités nécessaires à la vie commune), les rituels et chants sacrés, les enseignements et les rencontres. Tout au long de la journée, chaque activité permet de s’adonner entièrement à la pratique de l’Attention pour vivre pleinement le moment présent. Durant une semaine, nous expérimentons une vie communautaire harmonieuse, où chacun, en interdépendance avec les autres, peut retrouver une solitude apaisée.
Le programme d’une journée de retraite se compose ainsi :
-5h00 : Réveil clochette
-5h30 : Méditation, suivie d’une Pûja (Rituel célébrant la journée nouvelle), Mantra et chants
-6h45 : Hatha Yoga.
-8h : Petit déjeuner en silence
-9h30 : Seva cuisine et ménage en silence et conscience
-11h30 : Pranayama et Yoga nidra
-12 h 30 : Déjeuner en silence et temps libre
-15h : Etude des chants Védique
-16h30 : Collation et tisane
-17h : Méditation, Partage et chants
-18h30 : Seva et massages Ayurvédiques
-20h : La journée se termine avec le dîner
*Les enseignements sont donnés par Swami Dharmapriyananda, assistée de son équipe de professeurs de Yoga. Les soins Ayurvédiques sont donnés bénévolement par les thérapeutes formés par Swamiji.
*Tous les repas se composent de plats simples et délicieux, en grande partie végétaliens, dans un esprit de bienveillance envers nos amis les animaux.
*Lieu de la retraite : Gite Les Blaches, 690 chemin des Blaches, Vernoux-en-Vivarais (07240)
Tél. : 04 75 61 72 13 ; contact@lesblaches.com
*Cout de l’hébergement et des repas : environ 250e pour la semaine
Dons pour l’enseignement : 280e
*Réservation : Envoyer un chèque de 80e à l’ordre de Dharmata, à Aline Amiel, 393 chemin des Rascas, hautes terres A, 06700 St Laurent du Var.
Séminaire du 22 au 29 octobre : Prana Vidya/Prana thérapie, au Gîte Champêtre, les Assions, Champetier haut, Ardèche
Le Prana est l’énergie de vie qui soutient toute la création. L’énergie vitale est captée par l’intermédiaire de notre enveloppe Pranique et redistribuée aux corps physique et psychique par les Chakras ou centres d’énergie. Les pratiques millénaires de Prana Vidya et de Prana thérapie consistent à éveiller, équilibrer, augmenter et diriger cette force par des moyens naturels, afin d’aider l’être humain à retrouver l’harmonie intérieure et son unité originelle.
*Prana vidya et la Prana thérapie sont des techniques avancées du Yoga et de l'Ayurveda et demandent de la subtilité et une grande capacité de concentration.
Le travail se fait sur les corps subtils, les Chakra, Marma, nadi et Vayu (dont il faut avoir la connaissance), de ce fait le séminaire s'adresse uniquement aux Yogi confirmés.
*Enseignante: Swami Dharmapriyananda Saraswati, Yogacharya § Educatrice santé/Thérapeute en Ayurveda
Renseignements : dharmapriyananda@gmail.com
*Coût du séminaire (hébergement et nourriture non compris): 420e/480e